M. Denys Brunel, directeur général adjoint de la Compagnie Fermière : « La solution c’est d’ouvrir le grand établissement deux heures l’après-midi »

 

L’annonce du malaise qui règne actuellement aux établissements thermaux a, on peut le dire, sensibilisé toute la station. On suit, dès lors, de près, toutes les interventions à ce sujet, qu’elles émanent du personnel, du corps médical ou de la direction de la Compagnie Fermière. C’est à celle-ci que nous avons demandé de nous donner sa version sur les origines des problèmes actuels et l’énoncé des solutions qu’elle proposait. Elle a volontiers accédé à notre désir par la voix de son directeur général adjoint, M. Denys Brunel.

 

« Avant toute chose, nous a dit M. Brunel, il convient de replacer les faits à leur véritable place dans l’échelle des valeurs. Beaucoup ont trop eu tendance, ces derniers temps, à « gonfler » exactement le problème. En effet, l’insuffisance de la capacité d’accueil de la clientèle curiste ne touche seulement qu’une dizaine de personnes par jour à l’heure présente.

 

Comme chacun le sait, la direction des établissements thermaux a entamé depuis deux ans une série de rénovations pour moderniser ses locaux. En conséquence, Callou est devenu un établissement de classe « unique », tandis que le grand établissement obtenait l’étiquette « de luxe ».

 

Extrait de La Montagne, 18 mai 1975.